La Marsigliese,
l'inno nazionale francese conosciuto in tutto il mondo, fu composto
da Claude-Joseph Rouget de Lisle (1760 - 1836) durante la Rivoluzione
Francese nell'aprile del 1792.
Rouget de Lisle faceva parte dell'Armata del Reno e, durante la notte
del 25 aprile di quell'anno, gli fu chiesto di comporre una marcia
per l'esercito che doveva entrare in Parigi. In quei giorni, infatti,
l'armata era a Strasburgo e la Francia aveva appena dichiarato guerra
ad Austria e Prussia.
Dopo averla ascoltata una prima volta, le maggiori personalità
dell'esercito apprezzarono questa marcia e decisero di farne pubblicare
delle copie da distribuire ai soldati e alle forze rivoluzionarie:
il 10 agosto dello stesso anno, l'esercito entrò a Parigi e
per intonò la Marsigliese marciando alle Tuileries tra l'entusiasmo
della popolazione.
La Marsigliese divenne ufficialmente l'inno nazionale francese
il 14 luglio 1795: nemmeno Rouget de Lisle avrebbe mai immaginato
che la sua marcia sarebbe divenuta così importante e famosa.
L'inno fu messo al bando da Luigi XVIII nel 1815 durante la
restaurazione e di nuovo da Napoleone III nel 1830; quest'ultimo affermava
che il carattere rivoluzionario dell'inno, era pericoloso per la nazione
francese. Ricordiamo infatti che in quegli anni in tutta Europa c'erano
dei fermenti contro i regni e gli imperi che avevano in mano il potere.
La Marsigliese divenne definitivamente l'inno nazionale francese
nel 1879 e naturalmente lo è ancora ai nostri giorni. Originariamente
la marcia si chiamava Canto di guerra dell'Armata del Reno (Chant
de guerre de l'armeé du Rhin) ed era divisa in sette
strofe divise dal coro: la maggior parte di noi conosce solo la prima
strofa ed il coro.
Di seguito potete leggere l'inno francese in versione integrale.
Iacopo De Simone
La Marseillaise
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie,
L'étendard sanglant est levé!
L'étendard sanglant est levé!
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans nos bras
Egorger nos fils et nos compagnes!
Refrain
Aux armes, citoyens!
Formez vos bataillons!
Marchons! Marchons!
Qu'un sang impur
Abreuve nos sillons!
Que veut cette horde d'esclaves,
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés?
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! Quel outrage!
Quels transports il doit exciter!
C'est nous qu'on ose méditer
De rendre à l'antique esclavage!
(au Refrain)
Quoi! Ces cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! Ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Grand Dieu! Par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient!
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
(au Refrain)
Tremblez, tyrans et vous perfides,
L'opprobre de tous les partis,
Tremblez! Vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre,
S'ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre!
(au Refrain)
Français, en guerriers magnanimes,
Portez ou retenez vos coups!
Epargnez ces tristes victimes,
A regret s'armant contre nous.
A regret s'armant contre nous.
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère!
(au Refrain)
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs!
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents!
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
(au Refrain)
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n'y seront plus;
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Et la trace de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
(au Refrain)
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